Ce colloque a été organisé le 9 décembre 2023 par le Conseil de développement de la Communauté d’agglomération Sophia-Antipolis (Casa), dans le cadre somptueux de la villa Eilenroc sur le cap d’Antibes
Constats:
Les sécheresses de 2022 et 2023 posent question. Moins 50 % de pluviométrie en 2022. Par exemple le lac du Broc a diminué de moins 7 mètres. L’accélération du changement climatique caractérise le XXI e siècle. Y aura-t-il une guerre de l’eau ?
Les solutions:
Des mesures de sobriété ont été prises par arrêté préfectoral auprès du grand public. Cependant, les gros consommateurs sont les golfs, les stations de ski et les ports. Certains grands propriétaires consomment plus que les agriculteurs: des réducteurs de débit peuvent être posés. Une sur-tarification au-delà d’une moyenne de mètres cube consommée est mise en place.
Quelques chiffres à retenir:
180 millions de m3 d’eau potable consommée annuellement dans les Alpes maritimes dont 30 millions perdus dans les fuites et dont 3 millions utilisés par l’agriculture (1 000 exploitants). Le Plan de gestion de la ressource eau (PGRE) est à revoir (compétence de la D.D.M.T.). Le SMIAGE, syndicat mixte pour les inondations, l’aménagement et la gestion de l’eau prévoit de retrouver les canaux anciens (environ 200) et de les entretenir pour l’arrosage des terres agricoles.
Une communication renforcée:
La CASA a mis en place une communication hebdomadaire sur la distribution et la consommation d’eau potable par commune. Ceci permet de repérer rapidement les grandes fuites ou l’oubli de la fermeture d’une vanne par exemple.
Des pollutions connues et non condamnées:
Des associations dénoncent des pollutions commises par des entreprises non sanctionnées. Pourtant la dépollution devrait être à leur charge. C’est la loi du « pollueur-payeur ».
La position de l’ASSC:
L’eau est un bien commun. Elle doit être gérée par les collectivités avec la conscience de coûts d’investissement à définir sur plusieurs années.